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Bonjour à tous! Je vous mets ici le CR d'une sortie de pêche à la Sepia avec Estevanico :
Une nouvelle sortie avec Ahmed Mahi, avec qui je commence à m'habituer à partager de bons moments! Ca faisait un bon moment que je voulais essayer de prendre des céphalopodes, et la vue de son album m'a fait comprendre qu'il savait déjà, lui, comment faire. Moi, j'avais fait ça petit, et la seule chose dont je me souvenais, c'était qu'on se salissait très vite, et que ça partait difficilement.
On s'est retrouvés un peu plus tard que je l'avais escompté, à cause d'ennui de voiture (pour moi...), mais rien de très grave. Ahmed m'avait briefé sur la méthode, et l'emploi des leurres. De mon côté, j'ai passé l'après midi de vendredi à visionner des vidéos de pêche à la turlutte pour me familiariser.
C'est très différent de mes souvenirs d'enfance, en bateau, avec une dandinette. Là, on doit lancer, et ramener près du fond.
Une fois sur site, un vent de face assez fort pour être gênant est bien installé. Tant pis, on aura froid, mais on va essayer. Je monte un drop-shot (une première, presque, pour moi), avec une starlight sur le fil au dessus de la turlutte, avec environ 20 cm de fond. Ahmed, lui, met une olive de 10 grammes devant sa turlutte, et lance. Il m'avait expliqué : tu vas voir, toutes les touches ont lieu à 5-6 mètres du bord, même si tu lances loin. Alors, va pour un lancer d'une dizaine de mètres.
On est à 2 mètres au dessus de l'eau, et un gros spot éclaire l'eau. On lance dans la lumière, et on dandine gentiment le drop shot, sans trop décoller le plomb. Après deux ou trois lancers, un sentiment bizarre : ce n'est pas une "vraie touche", rien de rageur, ni de tentative effrénée de fuite. On a plutôt l'impression d'avoir accroché un gros sac. Mais définitivement par surprise, et de façon très amusante.
Ahmed me conseille : "ramène doucement, car elles sont fragiles, mais n'arrête surtout pas de mouliner, parce qu'elles se décrochent facilement". Je la remonte, elle a le temps de bien "cracher" son eau et son encre... On la pose par terre pour qu'elle se "vide". Je m'attendais un peu à ce qu'elles essayent de s'échapper comme un poulpe, mais elles en sont incapables. une fois par terre, c'est fini pour elles. Je suis rassuré, parce que c'était une première pour moi au lancer, et au drop shot...
Derrière, Ahmed va en faire une, plus grosse que moi.
Pas longtemps après, je vais en faire deux coup sur coup, quasiment. Le vent se renforce, il fait plus froid, et les touches s'espacent. J'en "ferre" une. Grave erreur ; je remonte un bout de tentacule sur les ergots de la turlutte, et décide de changer de leurre. (Ahmed, en bon fondu, a acheté de nouvelles turluttes).
Un nouveau drop-shot, avec une turlutte rose, toujours la starlight et 20 grammes cette fois-ci à cause du vent. Rien n'y fait, 3 à 1, mais je veux surtout qu'on fasse mieux que la sortie d'Ahmed seul : 5 seiches...
On va se régaler dans sa voiture, bien au chaud. On patiente à peu près une demi heure, le temps que les seiches nous oublient. On change ensuite un peu de spot, mais nous n'avons pas confiance, ni l'un ni l'autre, dans le nouveau spot, pourtant plus abrité du vent.
On retourne au premier point.
Je recommence mon manège, ainsi qu'Ahmed, qui cette fois a récupéré le leurre qu'il m'avait prêté en début de partie de pêche sur un drop-shot, mais sans starlight. Je lance en vain, pour rien. Ahmed décroche une seiche, qui laisse une belle traînée d'encre dans l'eau. Ensuite, à cause du vent, nos lignes se croisent. Ma turlutte est au ras du bord, au fond, pendant qu'on se démêle. La ligne se tend, je crois que je suis accroché, et je tire, puis laisse se relâcher. Rahh : c'était une belle seiche qui a pris la turlutte, un bout de peau me le confirmera.
Ahmed en fera une autre ensuite. 5 seiches en tout. Dommage pour les décrochés, mais on se refera ça, et on fera mieux! J'étais obligé de rentrer un peu tôt, donc, on aura pêché en tout 3 h 30... Pas mal, mais peut mieux faire!
Bravo à Ahmed pour sa connaissance des spots, son plaisir de faire partager, et sa passion communicative! Et merci à Alex de nous avoir mis en contact. J'ai l'impression que je connais ces deux là depuis un bail!Maintenant, je vais mieux me concentrer sur les seiches, je suis sûr de connaître un bon spot pour en toucher...
Voici à quoi ça ressemble à la fin!
Une nouvelle sortie avec Ahmed Mahi, avec qui je commence à m'habituer à partager de bons moments! Ca faisait un bon moment que je voulais essayer de prendre des céphalopodes, et la vue de son album m'a fait comprendre qu'il savait déjà, lui, comment faire. Moi, j'avais fait ça petit, et la seule chose dont je me souvenais, c'était qu'on se salissait très vite, et que ça partait difficilement.
On s'est retrouvés un peu plus tard que je l'avais escompté, à cause d'ennui de voiture (pour moi...), mais rien de très grave. Ahmed m'avait briefé sur la méthode, et l'emploi des leurres. De mon côté, j'ai passé l'après midi de vendredi à visionner des vidéos de pêche à la turlutte pour me familiariser.
C'est très différent de mes souvenirs d'enfance, en bateau, avec une dandinette. Là, on doit lancer, et ramener près du fond.
Une fois sur site, un vent de face assez fort pour être gênant est bien installé. Tant pis, on aura froid, mais on va essayer. Je monte un drop-shot (une première, presque, pour moi), avec une starlight sur le fil au dessus de la turlutte, avec environ 20 cm de fond. Ahmed, lui, met une olive de 10 grammes devant sa turlutte, et lance. Il m'avait expliqué : tu vas voir, toutes les touches ont lieu à 5-6 mètres du bord, même si tu lances loin. Alors, va pour un lancer d'une dizaine de mètres.
On est à 2 mètres au dessus de l'eau, et un gros spot éclaire l'eau. On lance dans la lumière, et on dandine gentiment le drop shot, sans trop décoller le plomb. Après deux ou trois lancers, un sentiment bizarre : ce n'est pas une "vraie touche", rien de rageur, ni de tentative effrénée de fuite. On a plutôt l'impression d'avoir accroché un gros sac. Mais définitivement par surprise, et de façon très amusante.
Ahmed me conseille : "ramène doucement, car elles sont fragiles, mais n'arrête surtout pas de mouliner, parce qu'elles se décrochent facilement". Je la remonte, elle a le temps de bien "cracher" son eau et son encre... On la pose par terre pour qu'elle se "vide". Je m'attendais un peu à ce qu'elles essayent de s'échapper comme un poulpe, mais elles en sont incapables. une fois par terre, c'est fini pour elles. Je suis rassuré, parce que c'était une première pour moi au lancer, et au drop shot...
Derrière, Ahmed va en faire une, plus grosse que moi.
Pas longtemps après, je vais en faire deux coup sur coup, quasiment. Le vent se renforce, il fait plus froid, et les touches s'espacent. J'en "ferre" une. Grave erreur ; je remonte un bout de tentacule sur les ergots de la turlutte, et décide de changer de leurre. (Ahmed, en bon fondu, a acheté de nouvelles turluttes).
Un nouveau drop-shot, avec une turlutte rose, toujours la starlight et 20 grammes cette fois-ci à cause du vent. Rien n'y fait, 3 à 1, mais je veux surtout qu'on fasse mieux que la sortie d'Ahmed seul : 5 seiches...
On va se régaler dans sa voiture, bien au chaud. On patiente à peu près une demi heure, le temps que les seiches nous oublient. On change ensuite un peu de spot, mais nous n'avons pas confiance, ni l'un ni l'autre, dans le nouveau spot, pourtant plus abrité du vent.
On retourne au premier point.
Je recommence mon manège, ainsi qu'Ahmed, qui cette fois a récupéré le leurre qu'il m'avait prêté en début de partie de pêche sur un drop-shot, mais sans starlight. Je lance en vain, pour rien. Ahmed décroche une seiche, qui laisse une belle traînée d'encre dans l'eau. Ensuite, à cause du vent, nos lignes se croisent. Ma turlutte est au ras du bord, au fond, pendant qu'on se démêle. La ligne se tend, je crois que je suis accroché, et je tire, puis laisse se relâcher. Rahh : c'était une belle seiche qui a pris la turlutte, un bout de peau me le confirmera.
Ahmed en fera une autre ensuite. 5 seiches en tout. Dommage pour les décrochés, mais on se refera ça, et on fera mieux! J'étais obligé de rentrer un peu tôt, donc, on aura pêché en tout 3 h 30... Pas mal, mais peut mieux faire!
Bravo à Ahmed pour sa connaissance des spots, son plaisir de faire partager, et sa passion communicative! Et merci à Alex de nous avoir mis en contact. J'ai l'impression que je connais ces deux là depuis un bail!Maintenant, je vais mieux me concentrer sur les seiches, je suis sûr de connaître un bon spot pour en toucher...
Voici à quoi ça ressemble à la fin!
