Bonjour à tous!
Encore un super moment passé au bord de l’eau avec mon ami Ahmed Mahi sur le « secret spot » de Polichinelle. Je devais le retrouver samedi à 18 h 40, mais il me manquait trop, j’ai eu une heure d’avance sur l’horaire prévu. Malheureusement pour moi, Ahmed avait décidé de se faire une petite siesta, en prévision de ce qui nous attendait, et son téléphone s’était déconnecté. Donc, je n’ai pu le joindre qu’une fois à Casa… Son cri d’étonnement en disait long sur sa (bonne) surprise, et nous nous sommes retrouvés au café, tirant des plans sur la pêche du soir, mais aussi sur l’ouverture du bass, qui nous empêche de dormir depuis un petit moment déjà (J-35 !!!)
Ahmed me confirme qu’il n’a PAS croisé son « menza- », son « mauvais temps » de voisin, il est donc confiant. La suite nous apprendra qu’en fait, il a du croiser un « menHouss », un « chat noir » quelconque, mais n’anticipons pas. On part chercher Taoufik, un auxiliaire précieux, et en route après un arrêt ravitaillement.
On commence, et comme vous le savez, j’ai deux turluttes que j’étais pressé d’essayer, reçues en cadeau de mon beau-père.
Je commence par la plus petite, Yo-Zuri gambas, avec un ventre phosphorescent, en drop-shot (sans agrafe). J’ai tenté de pêcher plus « creux » que la fois précédente, parce que la marée est basse. D’ailleurs, nous voyons quelques seiches qui traînent en surface, dans la lumière et le clair de lune. Ca serait presque poétique si elles n’étaient pas aussi au milieu de sacs plastiques qui nous ont enquiquinés toute la nuit.
Au bout de vingt minutes, je remonte la première, de taille correcte (un peu plus grosse que ma main).
Habituellement, si je prends le premier quelque chose, tout le monde prends derrière moi. D’ailleurs, Ahmed, qui a calqué son animation sur la mienne, touche lui aussi une seiche. Mais par malheur, elle se décroche au bord. C’est le jeu, ça arrive. Ensuite, c’est une période noire. A part des sacs plastiques, on ne fait plus rien pendant un bon moment. Et la différence de défense entre une seiche et un gros sac plastique est quasi-inexistante, alors, c’est frustrant !
Taoufik, lui, a tendu ses lignes pour le congre, et essaye à la turlutte, sans succès. Il faut dire que le vent souffle une fois encore de face, et que la pêche n’en est pas facilitée. Encore une fois, c’est le jeu.
Je me décide à changer de turlutte (Ahmed et moi pêchons presque avec la même, lui un peu plus haut que moi, donc, on va voir si une plus grande fera la différence), et j’emprunte à Ahmed une agrafe pour refaire un drop-shot plus haut (la mer a monté…) et je réduis mon lest. Après quelques lancers, la série noire d’Ahmed commence. Sur un lancer ordinaire, sa turlutte part, indépendamment de son fil ! En cause, l’agrafe, qui aurait rayé le nylon, ou le nylon lui-même ? On ne sait pas, alors, je vérifie la mienne. A peine au sec, ma turlutte me fait le même coup et tombe à mes pieds! Mon nylon comme celui d’Ahmed est neuf… Soit c’est l’agrafe, soit c’est nos nœuds. Dans le doute, je l’enlève. On continue à pêcher, et je prends la deuxième (bien plus grosse !)
Ahmed, décidé à décapoter, lance entre l’ombre et la lumière, deux tours de bobine une fois la turlutte au fond, et hop, sa canne se plie. Il appelle Taoufik pour l’épuisette, parce que vue la courbure de sa canne, c’est une TRES grosse seiche. Hélas, la canne revient en position normale, la seiche s’est décrochée. Ah, non, le fil flotte au vent, la turlutte n’est plus là !!!
Le vent nous incite à changer de poste, mais rien, rien de rien. En peignant des bordures, alors qu’il est en tresse en direct, le pauvre Ahmed accroche une troisième turlutte, et la mort dans l’âme, doit casser.
On rentre !
Ce que j’adore avec Ahmed, c’est que non seulement il n’est pas jaloux du poisson (ou des seiches !) des autres, mais qu’en plus, il est toujours FIER, de faire pêcher et prendre du poisson aux personnes qu’il accompagne !
Mec, je t’adore, et je suis très fier d’avoir le privilège de pêcher en ta compagnie ! La prochaine fois, c’est moi qui t’invite !
Encore un super moment passé au bord de l’eau avec mon ami Ahmed Mahi sur le « secret spot » de Polichinelle. Je devais le retrouver samedi à 18 h 40, mais il me manquait trop, j’ai eu une heure d’avance sur l’horaire prévu. Malheureusement pour moi, Ahmed avait décidé de se faire une petite siesta, en prévision de ce qui nous attendait, et son téléphone s’était déconnecté. Donc, je n’ai pu le joindre qu’une fois à Casa… Son cri d’étonnement en disait long sur sa (bonne) surprise, et nous nous sommes retrouvés au café, tirant des plans sur la pêche du soir, mais aussi sur l’ouverture du bass, qui nous empêche de dormir depuis un petit moment déjà (J-35 !!!)
Ahmed me confirme qu’il n’a PAS croisé son « menza- », son « mauvais temps » de voisin, il est donc confiant. La suite nous apprendra qu’en fait, il a du croiser un « menHouss », un « chat noir » quelconque, mais n’anticipons pas. On part chercher Taoufik, un auxiliaire précieux, et en route après un arrêt ravitaillement.
On commence, et comme vous le savez, j’ai deux turluttes que j’étais pressé d’essayer, reçues en cadeau de mon beau-père.
Je commence par la plus petite, Yo-Zuri gambas, avec un ventre phosphorescent, en drop-shot (sans agrafe). J’ai tenté de pêcher plus « creux » que la fois précédente, parce que la marée est basse. D’ailleurs, nous voyons quelques seiches qui traînent en surface, dans la lumière et le clair de lune. Ca serait presque poétique si elles n’étaient pas aussi au milieu de sacs plastiques qui nous ont enquiquinés toute la nuit.
Au bout de vingt minutes, je remonte la première, de taille correcte (un peu plus grosse que ma main).
Habituellement, si je prends le premier quelque chose, tout le monde prends derrière moi. D’ailleurs, Ahmed, qui a calqué son animation sur la mienne, touche lui aussi une seiche. Mais par malheur, elle se décroche au bord. C’est le jeu, ça arrive. Ensuite, c’est une période noire. A part des sacs plastiques, on ne fait plus rien pendant un bon moment. Et la différence de défense entre une seiche et un gros sac plastique est quasi-inexistante, alors, c’est frustrant !
Taoufik, lui, a tendu ses lignes pour le congre, et essaye à la turlutte, sans succès. Il faut dire que le vent souffle une fois encore de face, et que la pêche n’en est pas facilitée. Encore une fois, c’est le jeu.
Je me décide à changer de turlutte (Ahmed et moi pêchons presque avec la même, lui un peu plus haut que moi, donc, on va voir si une plus grande fera la différence), et j’emprunte à Ahmed une agrafe pour refaire un drop-shot plus haut (la mer a monté…) et je réduis mon lest. Après quelques lancers, la série noire d’Ahmed commence. Sur un lancer ordinaire, sa turlutte part, indépendamment de son fil ! En cause, l’agrafe, qui aurait rayé le nylon, ou le nylon lui-même ? On ne sait pas, alors, je vérifie la mienne. A peine au sec, ma turlutte me fait le même coup et tombe à mes pieds! Mon nylon comme celui d’Ahmed est neuf… Soit c’est l’agrafe, soit c’est nos nœuds. Dans le doute, je l’enlève. On continue à pêcher, et je prends la deuxième (bien plus grosse !)
Ahmed, décidé à décapoter, lance entre l’ombre et la lumière, deux tours de bobine une fois la turlutte au fond, et hop, sa canne se plie. Il appelle Taoufik pour l’épuisette, parce que vue la courbure de sa canne, c’est une TRES grosse seiche. Hélas, la canne revient en position normale, la seiche s’est décrochée. Ah, non, le fil flotte au vent, la turlutte n’est plus là !!!
Le vent nous incite à changer de poste, mais rien, rien de rien. En peignant des bordures, alors qu’il est en tresse en direct, le pauvre Ahmed accroche une troisième turlutte, et la mort dans l’âme, doit casser.
On rentre !
Ce que j’adore avec Ahmed, c’est que non seulement il n’est pas jaloux du poisson (ou des seiches !) des autres, mais qu’en plus, il est toujours FIER, de faire pêcher et prendre du poisson aux personnes qu’il accompagne !
Mec, je t’adore, et je suis très fier d’avoir le privilège de pêcher en ta compagnie ! La prochaine fois, c’est moi qui t’invite !