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Chaque année a la même période : janvier, février resurgit a la surface un sujet sur tous les forums de la pêche récréative (terme cher a nos amis canadiens) : faut –il pêcher ou pas en période de frai ? À tel point qu’en France on commence a parler de boycotter la consommation du poisson a des époques précises de l’année selon les espèces.
Moi je vais traiter le sujet pas comme un scientifique mais j’apporterai mes réflexions uniquement sur la pêche sportive du bar.
Comment on le connait tous, lors des mois de janvier février et mars si on ouvre un bar pêché on constate que ses organes génitaux contient des œufs ou un liquide blanchâtre nécessaire a la semence selon son sexe ,a première vue on est choqué du fait qu’on viens de priver des milliers de bars de voir le jour et du coup un sentiment de culpabilité qui peut être éphémère ou pas vous envahissent. Mais permettez-moi de vous poser une question : si a juin ou octobre par exemple on prend un bar maillé qui a l’âge de se reproduire, est ce qu’on ne fait pas la même chose en prélevant un géniteur mais avec des gonades et autre organes génitales atrophiés au point de devenir invisible ?! Est ce que le fait de ne pas voir des œufs est suffisant pour nous donner raison ?
Ma réponse est bien NON mes amis pêcheurs, je suis désolé mais a mon avis le slogan je ne pêche pas lors de la période de frai est infondée et surtout n’est pas une solution a elle seul au moins pour préserver notre passion, il faut trouver des actions plus concrètes et là j’aimerai partager avec vous mes suggestions :
1 - il faut respecter la maille biologique qui est de 42 cm (ce sujet sera traité à part de point de vue scientifique et socio-économique de la population Marocaine).
2 - il faut combattre violement et au niveau international ( a cause du caractère migratoire de la plus part des espèces) la pêche professionnelle sur les frayères, les bateaux profitent de la vulnérabilité de l’espèce a cette période précisément pour encercler des bancs de reproducteurs : un seul bateau peut en une seule sortie prélever des tonnes de bar plus que tous les pêcheurs sportifs réunis du pays, j’ai en mémoire qu’un seul bateau et en une seule sortie sur un seul port a Dakhla a ramené 160 tonnes de courbine.
Alors mes amis j’espère que le sujet déclenche en vous quelque chose et surtout je suis sûre que tous les pêcheurs responsables seront d’accord sur le fait qu’on doit canaliser nos efforts dans la lutte contre la pêche professionnelle non responsable pendant la période de frai qui opèrent sur les frayères.
Moi je vais traiter le sujet pas comme un scientifique mais j’apporterai mes réflexions uniquement sur la pêche sportive du bar.
Comment on le connait tous, lors des mois de janvier février et mars si on ouvre un bar pêché on constate que ses organes génitaux contient des œufs ou un liquide blanchâtre nécessaire a la semence selon son sexe ,a première vue on est choqué du fait qu’on viens de priver des milliers de bars de voir le jour et du coup un sentiment de culpabilité qui peut être éphémère ou pas vous envahissent. Mais permettez-moi de vous poser une question : si a juin ou octobre par exemple on prend un bar maillé qui a l’âge de se reproduire, est ce qu’on ne fait pas la même chose en prélevant un géniteur mais avec des gonades et autre organes génitales atrophiés au point de devenir invisible ?! Est ce que le fait de ne pas voir des œufs est suffisant pour nous donner raison ?
Ma réponse est bien NON mes amis pêcheurs, je suis désolé mais a mon avis le slogan je ne pêche pas lors de la période de frai est infondée et surtout n’est pas une solution a elle seul au moins pour préserver notre passion, il faut trouver des actions plus concrètes et là j’aimerai partager avec vous mes suggestions :
1 - il faut respecter la maille biologique qui est de 42 cm (ce sujet sera traité à part de point de vue scientifique et socio-économique de la population Marocaine).
2 - il faut combattre violement et au niveau international ( a cause du caractère migratoire de la plus part des espèces) la pêche professionnelle sur les frayères, les bateaux profitent de la vulnérabilité de l’espèce a cette période précisément pour encercler des bancs de reproducteurs : un seul bateau peut en une seule sortie prélever des tonnes de bar plus que tous les pêcheurs sportifs réunis du pays, j’ai en mémoire qu’un seul bateau et en une seule sortie sur un seul port a Dakhla a ramené 160 tonnes de courbine.
Alors mes amis j’espère que le sujet déclenche en vous quelque chose et surtout je suis sûre que tous les pêcheurs responsables seront d’accord sur le fait qu’on doit canaliser nos efforts dans la lutte contre la pêche professionnelle non responsable pendant la période de frai qui opèrent sur les frayères.
